Ce que l’alternance intégrative fait à « l’Apprenance ».
Ce que le numérique fait à l’alternance : 2 thématiques pour une session de formation.
Du 10 au 14 avril, les partenaires européens étaient réunis au CNP-R des MFR, à Chaingy (45) pour la 3éme session de formation prévues au programme « ApprEUnance ».
Cette session avait pour objectifs de présenter la pédagogie des MFR et notamment le concept d’alternance intégrative, peut connu dans le reste de l’Europe et de réaliser un focus sur les pratiques numériques en formation par alternance.
Ces 2 thématiques étant à mettre en relation avec le concept d’Apprenance travaillé dans ce programme.
Ce que l’alternance intégrative fait à « l’apprenance » :
C’est par le prisme des MFR, via des interventions et visites (MFR, CNP-R), que l’alternance intégrative a été présentée.
Ainsi, la connexion qui est faite entre le milieu socioprofessionnel (et pas seulement professionnel) et le centre de formation, en impliquant l’apprenant dans son projet d’apprentissage (degré de « concernement ») est un des discriminants de l’alternance intégrative.
Cette conception des apprentissages expérientiels assure naturellement un rapprochement avec la logique « d’apprenance ».
En effet, puisque « L’apprenance décrit un ensemble de dispositions, chez l’individu apprenant, cognitives et conatives, favorables à l’acte d’apprendre, dans toutes les situations formelles ou informelles, de façon expérientielle, ou didactique, autodirigée ou non, intentionnelle ou fortuite ». (« L’apprenance, un nouveau rapport au savoir » – Ph.Carré – p.108), le lien qui peut être fait avec la pédagogie de l’alternance est tout à fait opérationnel.
Ce que le numérique fait à l’alternance :
C’est via la participation aux journées « Ex-alt » sur la place du numérique dans la formation par alternance, organisées par le CNP-R, que les ponts avec le concept « d’apprenance » ont pu se poursuivre et s’amplifier.
En effet, à travers les interventions et les échanges de pratiques venus de France et d’Europe (les partenaires européens ont présentés des expériences en lien avec le numérique), les potentialités offertes par le numérique pour augmenter les occasions de relier temps d’expérience, de relation et de formation se sont avérées évidentes.
Ainsi, si l’alternance peut être considérée comme une formation multimodale (milieu socioprofessionnelle/école), le numérique amplifie ce phénomène d’hybridation par des temps d’apprentissage synchrones et asynchrones.
Au final, cette session aura permis de positionner l’alternance intégrative comme une ingénierie « d’Apprenance » pour les alternants (et aussi les partenaires de la formation) et de placer le numérique comme un accélérateur de cette « apprenance ».