L’impact du projet sur le territoire MFR

On est dans une phase de transition qu’il faut qu’on exploite, qu’on
développe, qu’on enrichisse et il faut qu’il y ait la volonté de chacun
pour continuer le projet ; on ne peut pas s’arrêter là, les jeunes
comptent sur nous !

Ce qu’on peut observer comme impact c’est la volonté des participants à
mieux se positionner dans la démarche, à s’investir davantage pour mieux
connaître le territoire et les partenaires institutionnels qui peuvent
être facilitants pour développer l’éducation en intégrant la mobilité
européenne et l’implication sur les territoires ruraux.

Le programme V4C va nourrir le projet MFR dans la démarche RSO
(responsabilité Sociétale des Organisations). La mobilité est centrale
pour accompagner les jeunes. Le gouvernement a proposé de faire un
Erasmus apprentissage obligatoire pendant 6 mois pour tous les apprentis
; on sait déjà faire, on va pouvoir poursuivre et renforcer la démarche.
Les échanges européens sont des éléments majeurs de notre pedagogie,
basée sur la rencontre. Nous continuons à convaincre de l’intérêt de
participer à ce genre de rencontres et de travail. Nous souhaitons
multiplier les espaces d’échange et les expériences partagées entre pays
pour s’en inspirer, avoir des éléments de comparaison à la fois de notre
fonctionnement et de celui d’autres territoires. Cela nous aide à
enrichir nos méthodes pédagogiques et d’accompagnement, de soutien de
nos jeunes et de nos équipes.

La prochaine étape c’est la communication. Il est essentiel de
rencontrer les administrateurs pour les interpeller sur le sujet,
renforcer la « Commission Europe » du Conseil d’administration de l’Union
des MFR de manière à ce qu’elle puisse être force de proposition auprès
des autres membres du CA et auprès des Fédérations. Nous ne pouvons pas
travailler sans les Fédérations pour stimuler les équipes et les
directions sur leurs territoires et inviter les partenaires à la fois
institutionnels (collectivités locales et territoriales) mais également
les professionnels et la société civile à travailler et à réfléchir
ensemble sur la manière dont on peut enrichir notre territoire à travers
des initiatives et des projets européens.

_ Marie-Noëlle Tapia, administratrice à l’Union Nationale MFR et membre de la commission Europe

Plus d'articles de l'auteur

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Articles sur le même sujet

spot_img

Dernières publications

Quand le projet PEACE ouvre les portes du Parlement européen et du Prix Liberté

Les jeunes ruraux de la MFR de Terrou viennent de franchir un nouveau cap dans leur engagement citoyen. Entre Parlement européen et jury international...

UE–Afrique : un sommet stratégique et des ambitions renouvelées pour la paix durable

Un rendez-vous qui confirme la place centrale de la paix, de la coopération et des dynamiques territoriales dans le dialogue Afrique–Europe.

Les micro-certifications à l’épreuve : l’Europe prend de l’avance – l’appel à la France

Si ce concept prend de l’ampleur, ce n’est pas un hasard. Plusieurs États membres ont déjà structuré des modèles performants, démontrant à quel point les micro-certifications peuvent devenir un levier stratégique pour l’employabilité, la formation des adultes et l’enseignement tout au long de la vie.