En mai, notre équipe V4C composé de 25 représentants du projet, s’est rendue chez leur partenaire Islandais pour vivre l’activité de clôture des 3 ans du programme. Nous nous sommes rendus à Akureyri, ville au nord de l’Islande, centre fonctionnel de Nordurland. Plus de la la moitié de la population du Nordurland vit à Akureyri soit 20 000 habitants.
D’après l’intervention d’un économiste local, il est nécessaire d’orienter l’économie du territoire autour du tourisme. Des initiatives sont en cours pour répondre à cette commande, de nombreuses constructions sont en cours à Akureyri en ce moment : des appartements pour les nouveaux arrivants et des résidences secondaires, des hôtels et les routes seront ensuite déployés. Il recommande aussi la (re)construction du centre-ville et la création de liaison directe avec les autres pays avec des vols vers et depuis Akureyri.
VMA – Verkmenntaskólinn á Akureyri
Nous avons visité VMA, un établissement d’enseignement secondaire professionnel, 1000 élèves environ. Cette école a une capacité d’adaptation des formations aux besoins du territoire qui a impressionné les participants. Une formation (restauration : service et cuisine) peut être fermées temporairement pendant 1 à 2 ans, puis à nouveau ouverte. Une autre peut être fortement encouragée à se développer pour répondre à la commande locale, nous l’avons observé avec la filière construction. Cette flexibilité et réactivité de la formation est possible grâce à l’intervention d’enseignants qui sont des intervenants, des professionnels, ils se rendent disponibles pour la formation des jeunes (cours techniques et apprentissage en entreprise). L’exemple de la filière construction nous montre aussi qu’une formation peut temporairement encouragé sans risque pour l’établissement grâce à un système d’auto-financement partiel : les élèves construisent une maison mobile, la vendent, récupèrent les fonds pour l’achat des matériaux de la prochaine maison.
Le questionnement de l’étude du territoire économique a questionné notre équipe. Les écoles ne semblent pas avoir envisagé le développement d’une formation tourisme pour l’animation du territoire. La grande adaptabilité des établissements locaux pourra-t-elle faire face aux métiers de demain ?