La question à laquelle on cherche à répondre est : en quoi les
formations peuvent être plus ou moins adaptées aux territoires ? Et donc
: comment fait-on le pont entre les espaces de formation qui existent
dans un territoire et les besoins d’un territoire ? C’est extrêmement
stratégique et très important d’avoir cette vision à long terme.
Ensuite, il faut savoir avec qui on le fait et pourquoi on le fait. Se
projeter nous permet de d’avoir une réflexion ainsi qu’une inflexion par
rapport à nos pratiques, c’est la vision à moyen terme.
Enfin, à court terme : comment fait-on ?
Ces 3 niveaux de questions sont posés dans le projet VET 4 Change et
nous cherchons à y répondre pour nos organisations et sur nos
territoires. L’idée est de pouvoir comprendre comment nous allons
réadapter nos processus de formation et nos compétences stratégiques
territoriales par rapport aux modifications de l’environnement mais
aussi de l’ensemble du système territorial.
La prochaine étape sera d’accompagner les acteurs des territoires à
mieux réfléchir à leurs méthodes et à leurs conséquences. En parallèle,
il faut se poser la question suivante : « Est ce que le territoire est
prêt à offrir les conditions d’apprentissage qui sont nécessaires aux
apprenants ? » En effet, en quelques années, les choses ont changé : on
n’apprend plus de la même façon, on ne travaille plus de la même façon.
Les apprenants ont besoin que le territoire fasse évoluer leurs
conditions de travail et de formation.
L’étape « ultime » sera de trouver les méthodes les plus adaptées aux
publics les plus spécifiques sur un territoire pensé en intelligence
collective et passer de l’individu apprenant aux mégastructures
apprenantes. Entre les deux, il y a le commun, cette jonction entre les
individualités et les collectivités.
_ Giang