La Commission européenne semble intéressée par un dispositif mis en place en France en 2004 et amélioré en 2018. Il vise à offrir à chaque citoyen la possibilité de disposer d’un droit individuel à la formation et à l’apprentissage : le compte personnel de formation. Le CPF permet aux personnes d’acquérir des droits à la formation utilisables tout au long de leur vie professionnelle. Il a une portée universelle et est ouvert à tous les travailleurs. Depuis le 1er janvier 2019, dans le cadre de la loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel », le CPF est crédité en euros et non plus en heures.
Le CPF permet à toute personne active, depuis son entrée sur le marché du travail jusqu’à la date à laquelle elle fait valoir l’intégralité de ses droits à la retraite, d’acquérir des droits à la formation utilisables tout au long de sa vie professionnelle. L’objectif du CPF est ainsi de contribuer, à l’initiative de l’individu, au maintien de son employabilité et à la sécurisation de son parcours professionnel. Il s’agit de « donner à chacun les moyens d’évoluer professionnellement et de sécuriser son parcours professionnel », notamment en progressant d’au moins un niveau de qualification au cours de sa vie professionnelle ou en obtenant une qualification dans le cadre d’une reconversion. Par exception au principe énoncé ci-dessus, le CPF peut continuer à être utilisé même lorsque son titulaire a fait valoir tous ses droits à pension, au titre du volontariat.